Hadès E. Meeters
Messages : 14 Date d'inscription : 09/10/2010
Dear Dementia Age: 28 ans. Cause de ta présence: Relations&Co:
| Sujet: "Humanity is overrated." && Doc. Hadès. Sam 9 Oct - 18:01 | |
| HADES ELIOTT MEETERS Feat Joseph Gordon-Levitt
« Pretty much all the drugs I prescribe are addictive and dangerous. ;;
ebony bones. |
| ■ the H.O.W.L.I.N.G. NOM • Meeters. PRÉNOM(S) • Hadès Eliott. AGE • 28 ans. NAISSANCE LE • 15 février 1987. A • Glasgow. NATIONALITÉ • Ecossaise. GROUPE • I'M A SITEHOLDER! RAISON DE VOTRE PRÉSENCE • Médecin.
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the seemingly, far from reality
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« Je suis la perfection incarnée ». C’est ce qu’il se répète chaque jour ; tout chez lui n’est qu’apparence. C’est la seule chose qui compte à ses yeux, montrer aux autres ce qu’ils veulent voir : un garçon propre sur lui, intelligent, avec rien à se reprocher. Il accorde une grande importance à son apparence, une seule poussière sur son costume et son monde s’écroule. Mais avant de développer qui il est vraiment, attardons nous sur cette fameuse apparence. Il aime se montrer attentionné et très proche de ses patients, tout en imposant une barrière infranchissable soutenue par un comportement doux et attentif saupoudré d’une légère froideur. Toujours être Maître de ses émotions, cela pourrait être son credo. Si il est énervé, il sourit, si il est heureux, il fait mine d’être passablement ennuyé. C’est un travail sur soie assez considérable qu’il s’impose depuis plus de vingt ans. Mais au fond, il est loin d’être aussi adorable. C’est un manipulateur, fin calculateur ; tout ce qui l’intéresse au fond, c’est sa personne. Si il rend service, c’est que quelque part il pourra en tirer partie. Certes, il est très attaché à son métier, mais ses réelles intentions ne sont guères de vouloir sauver des vies humaines, il pense qu’à travers son boulot il peut s’approcher un peu plus chaque jour de Dieu. Avoir le droit de prescrire des médicaments dangereux, pouvoir faire ce qu’il veut sur n’importe qui, le tout en restant sous la protection du secret de la profession ! C’est donc en toute normalité qu’il éprouve un certain plaisir à voir souffrir les gens. C’est une forme de vengeance, vis-à-vis de ce que lui a fait subir sa sœur durant des années. Il aime se poser près d’un feu de cheminé et lire tout en sirotant un black russian. Il s’y connait très bien en cocktail. Il aime écouter de la musique classique sous la douche. Il adore le café, mais il déteste le thé. Le système politique actuellement en place ne le dérange pas plus que ça. Il aime se balader partout dans la clinique, et tomber sur des cas complètement inédit (parce qu’il sait qu’ils ne viendront de leur propre volonté dans son cabinet). Il a des chouchous parmi les patients. Il aime jouer au carte. Il tient un journal de bord qu’il cache sous le parquet de sa chambre. Il aime courir tous les matins. Il adore tout ce qui est sucré et il a un gros stock de bonbons et gâteaux dans sa chambre. Il déteste les cigarettes, les cigares et toutes les drogues existantes, pourtant il n’hésite pas à en fournir à certains de ses patients pour les ‘acheter’. Il déteste la télévision et les informations (il se tient au courant au travers des discussions de ses collègues ou en jetant un coup d’œil aux gros titres des journaux). Il n’aime pas être remis en cause.
Hadès fait très attention à son apparence. C’est un grand gourmand, donc il s’impose un jogging tous les matins avant de commencer son service. Ainsi il garde une taille fine, ajoutons aussi qu’il est assez grand. Son visage possède des traits fins et une forme rectangulaire, le tout surplombé d’une chevelure brune, qu’il plaque souvent en arrière avec du gel. Ses yeux sont légèrement étirés et ses lèvres sont fines. Il a un teint pâle et ne supporte pas le soleil. Il est en général rasé de près, mais il n’est pas rare de le voir parfois avec une barbe de trois jours, il s’agit souvent de période ou il a le cafard.
Au niveau vestimentaire, vous le croiserez le plus souvent en jeans avec sa blouse blanche fermé ou ouverte, laissant ainsi apercevoir un polo ou une chemise cintrée. Pour les réunions, il préfère arborer un costume. Niveau chaussure, à part quand il court, il ne porte jamais de tennis, ou de basket, il préfère porter de belles chaussures en cuire noire ou marron foncé. Il déteste la saleté, si il a une tâche, il file directement se changer. La nuit, il dort avec un simple short noir ; et les nuits d’hivers, il ajouter à son matelas, une petite couverture chauffante.
you're a part of this story
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Les cours l’ont toujours profondément ennuyé. Rester assis, se tenir droit, lever la main, répondre, montrer à la populace que lui, il ira loin. Il a toujours été comme ça, très embus de sa personne, manipulateur, fin calculateur. Mais toute lame à son double tranchant. Et à cette époque, son plus gros défaut provenait de sa sœur. Sa sœur cadette de trois ans de moins que lui. Ils étaient au même collège, pour son plus grand malheur, et elle était… Elle était différente. Pas handicapé, juste différente. Et elle avait un don pour lui collé la honte. La porte de la salle de classe s’ouvrit sur le directeur ; tous les élèves se levèrent en silence.
« Meeters ! Votre sœur fait des siennes. »
Ses poings se resserrèrent, tandis que quelques ricanements se faisaient entendre dans la salle. Sans un mot, sans un regard à son professeur, le jeune adolescent de 16 ans quitta la salle pour suivre le vieux directeur de l’établissement. Son collège faisait partie de ces vieilles écoles écossaises, très prisés par les familles pures souche, privé et très chère. Il aurait pu l’aimer à sa juste valeur, si ses parents n’y avaient pas mis sa sœur ; c’était clair pourtant ? Sa place était et reste toujours dans un hôpital psychiatrique. Le directeur l’avait amené devant la salle de classe, il fut un peu surpris de voir tous les élèves dehors et il fut fort exaspérer d’entendre des : folles, rentre chez toi, prison ! Ils n’y comprennent rien. Il n’y comprend rien. Il remercie le directeur d’un geste de tête, et pénètre dans la salle de classe. Il évite avec souplesse les quelques bureaux renversés, les livres et se dirige vers la petite forme recroquevillé au fond de la salle.
Lorsqu’il arrive à son niveau, il s’accroupit et glisse sa main sur sa tête. Elle tremble mais ne pleure pas. Elle relève doucement la tête, un léger sourire au coin des lèvres.
« Hadès, tu es venu me sauver ? »
Il n’a qu’une envie, la frapper, l’insulter, et avant toute chose, lui faire rentrer dans la tête une bonne fois pour toute que lui, c’est Eliott ! ‘Hadès’ est un nom un peu trop prétentieux. Mais malgré toute cette rancœur, un simple sourire bienveillant se dessine sur ses lèvres.
« Oui Ann. Pourquoi as-tu fait ça ? Tu étais calme ce matin ? »
Il s’en foutait du pourquoi. Il lui retira une mèche de cheveux rebelle, elle avait une des commissures de ses lèvres en sang. Elle se mit à se gratter la tête violemment, tout en chuchotant de façon saccadée : « La chose me gratte encore… Elle se déplace dans ma tête… Tu sais ? Hein, tu voies ? Il y a eu un grand flash dans la salle, je ne voyais plus rien ! Ça me démange Hadès ! »
Elle ne le regardait plus, elle n’était plus là. Son délire, Hadès ne le comprendra jamais : mais une chose était sure, elle était persuadé d’avoir une bête dans le cerveau. Le jeune homme se redressa la laissant divaguer, il ne pouvait pas la ramener à elle aujourd’hui. Le Directeur se tenait sur le pan de la porte, il le savait. Sans se retourner il lui dit :
« Monsieur, je vais la ramener à la maison. »
« Bien, je vais faire apporter vos affaires. »
Il s’inclina vers la jeune fille, et approcha ses lèvres d’une de ses oreilles ou il murmura : Tout va bien, on rentre à la maison, ne me fais pas honte en chemin. Le tout avait été dit sèchement, et elle savait ce que ça signifiait. Elle s’arrêta directement de murmurer des aberrations, gardant son regard rivé sur son frère. Lui était déjà occupé à faire le sac de sa sœur, tout en lui demandant de temps à autres, si elle avait besoin de tel ou tel livre. Lorsqu’il eut fini, il l’aida à se relever en l’attrapant par le bras, elle n’était pas bien lourde, plutôt petite et menue, il l’a dépassé de trois bonnes têtes. Ceci fait, il la garda contre lui, une main sur sa hanche, et son sac sur l’autre épaule. Lorsqu’il quitta la pièce, le Directeur lui tendit son sac, un petit attaché caisse qu’il attrapa de sa main libre tout en murmurant un merci.
Voilà ce qu’était sa vie depuis sa naissance. Ses parents auraient du faire ça à sa place, mais ils étaient rarement présent, et on ne peut pas compter sur une gouvernante persuadé que la petite était possédée. Cette situation commençait à lui ronger les nerfs, il avait des desseins grandioses, mais il savait qu’Ann était un poids. Si jamais il devenait connu et puissant, elle serait toujours là pour tout capoter, et les journalistes se feraient une joie de révéler au grand jour l’existence de cette sœur folle. Oui, à l’époque le jeune Hadès avait une imagination débordante.
Lorsqu’ils parvinrent à la maison, il l’emporta directement dans sa chambre. Durant tout le chemin elle s’était tut et avait marché la tête baissé. Il l’aida à s’asseoir sur son lit, puis il tira la chaise de bureau pour la poser devant elle, ou il s’installa. Il l’observa sérieusement et silencieusement pendant de longues minutes, une larme roula sur la joue de la jeune fille.
« Je n’en peux plus Had’… Il me grignote le cerveau, je l’entends. »
L’adolescent inspira profondément. Ce qu’il allait lui dire, ces phrases, il se les répétait à lui-même depuis des années.
« Ann, je n’en peux plus non plus. Les parents aussi, sinon cela ferait longtemps qu’ils t’auraient aidé non… La bête ne partira jamais et elle n’a qu’une hâte, c’est d’en finir avec toi. Devance là… »
C’était finement dit. La jeune fille braqua un regard triste dans celui du jeune homme. Il lui caressa tendrement la joue, tout en esquissant un vague sourire. Ils restèrent ainsi, silencieux, puis enfin, il l’embrassa sur les lèvres avant de se relever.
« Je vais déposer mon sac dans ma chambre et chercher quelque chose à manger, je reviens. »
Il ne savait pas si elle avait reçu le message, mais bon, il espérait qu’elle ait assez d’esprit pour se rendre compte que c’était la seule solution. Lorsqu’il parvint dans la cuisine, il ignora royalement la gouvernante surprise de le voir rentré sitôt, à quoi bon se justifier. Il attrapa un paquet de gâteau et un litre de lait dans le frigo, qu’il positionna sur un plateau, le tout accompagné de deux verres. Puis il remonta d’un air tranquille, et pénétra dans la chambre de sa sœur. Il s’arrêta net, ne la voyant plus là. « Ann ? »
Il abandonna le plateau sur le bureau, et se dirigea dans sa chambre, elle n’y était pas non plus. Il entendit un léger bruit provenant de la salle de bain séparant leurs deux chambres. Il fronça les sourcils, glissa sa main sur la poignée, et la faisant légèrement tourner, ouvrit la porte. Le spectacle qui s’offrit à lui aurait pu le détruire à vie, si jamais il n’avait pas attendu ce moment depuis des années comme une libération. Sa sœur s’était ouvert les veines avec les lames de son rasoir. Elle se trouvait appuyé contre le radiateur au fond de la luxueuse salle de bain. Juste en face de lui. Il n’éprouva aucun remord à l’observer là, les yeux rivés dans les siens, toujours debout dans l’encadrement de la porte. Son regard semblait dire mille choses, et Hadès n’arrivait pas à toutes les saisir. Une flaque de sang se dessinait autour d’elle, et elle était parcourue de petits spasmes au niveau du bras droit, elle avait du toucher un muscle et il était en train de rendre l’âme. Une petite larme se perdit sur sa joue.
Il aurait pu courir, hurler, appeler la gouvernante et la sauver. Mais il ne voulait rien de tout ça. Il resta là, la fixant. Il finit par murmurer un « merci », doux, attentionné, plein de reconnaissance. Et enfin il quitta la salle et referma doucement la porte derrière lui. Cela devait arriver. Il n’en était pas autrement. Et il ne voulait pas qu’on l’accuse de non-assistance à personne en danger. Il reviendrait un peu plus tard et jouera son rôle de frère brisé. Pour le moment, il devait attendre. Il s’en alla dans sa chambre, et s’allongea sur son lit, guettant le moindre bruit venant de l’escalier. Deux heures plus tard, il se redressa, et retourna dans la pièce. Le spectacle était macabre. Elle était pâle, sa tête posé contre son torse, les deux bras écartés à égale distance de chaque côté de son corps. Il s’approcha, évitant soigneusement, de marcher dans les flaques de sang et déposa deux doigts contre son cou, pour vérifier si elle avait encore du pouls. Plus rien.
« Monsieur, Mademoiselle ! Le repas est servi ! »
Il sursauta et se rattrapa de justesse au lavabo, tout en lâchant un juron. Il jeta un coup d’œil à sa montre : 20h25. Il détala de la salle de bain, tout en refermant bien la porte derrière lui, et descendit les escaliers arborant un air détaché et calme, face à l’attitude austère de la gouvernante qui l’attendait en bas des escaliers.
« Et Mademoiselle ? »
Il haussa les épaules, et répondit doucement :
« Je ne sais pas, quand je lui ais apporté le gouter, elle s’était endormie, j’ai abandonné le plateau dans sa chambre. Elle a eu une dure journée. Peut-être dort-elle encore ? »
« Bien, je vais la chercher. Allez-vous installer. »
La vieille dame s’attaqua aux escaliers tandis qu’Hadès pénétrait dans le salon. Elle ne mit pas beaucoup de temps à noter qu’elle n’était pas dans sa chambre et donc aller vérifier dans la salle de bain. Un cri retentit dans la bâtisse. Hadès rappliqua en courant, et prit une mine effarée et paniquée en découvrant sa sœur. La gouvernante le prit dans ses bras. La vie lui appartenait maintenant. Trois ans plus tard, la mort de sa sœur était passée comme une lettre à la poste, personne n’avait pu prouver qu’il était impliqué, et personne ne le soupçonnait. Il s’en sortait à la perfection. A l’école, l’attitude des élèves avaient changé ; plus de moqueries. Et du jour au lendemain, il avait abandonné Eliott, pour adopter Hadès. Personne n’avait réellement compris l’enjeu de la chose. Pourtant, maintenant, ce prénom représentait tout pour lui. Et le voilà maintenant, touchant la fin de sa scolarité. Ses ambitions de puissance, il les avait abandonnées derrière lui. Et étrangement, il s’était découvert une passion pour les soins. Etre prés des souffrants, des malades ; seul lui pouvait les sauver. Il était et reste persuadé d’être un ‘ange de la mort’. Il est le seul à pouvoir les libérer. Il se lança donc dans des études de médecines.
Ces longues années d’études, il les avala sans broncher, trop pressé de commencer sa carrière. Ses parents n’essayèrent pas de l’en empêcher ; Ils ne font absolument pas partie de ces parents qui veulent que leur fils reste dans la digne lignée de la famille. De ce côté-là, il n’y a pas grand-chose à dire, Hadès, se débrouilla pour faire partie des meilleurs.
A la fin de ses études, lorsqu’il lui fallut trouver un poste, alors que les autres postulaient pour de très renommés hôpitaux ou ouvraient tout simplement leur cabinet, lui postula pour la clinique de l’île de Scilly. Evidemment, on le critiqua beaucoup sur son choix, il fallait être fou pour postuler là-bas. Mais cela ne toucha pas Hadès et ne le fit pas changer d’avis. Et il fut embaucher (par la grâce du seigneur AMEN !). |
you, behind the screan
. PRÉNOM/PSEUDO • Anne-Cha'/Maelström. AGE • 20 ans. TAUX DE PRÉSENCE • 5 ou 6/10. NIVEAU DE RP • Tout dépend de l'inspiration! huhu
UN AVIS SUR LE FO' • over-mega-keefant! Surtout l'histoire ** POURQUOI CE PERSO' • Franchement, je rêverais d'avoir un médecin soignant comme ça! J'irais plus souvent!
DITES-LE MAINTENANT OU JAMAIS • CACA AHAHAHAHAHA SIGNATURE DU RÈGLEMENT • - Citation :
- 'Hadès Eliott Meeters', alias 'Anne Cha'' déclare avoir pris connaissance du règlement et s'engage à le respecter tout au long du jeu sur Deathly Dementia
Dernière édition par Hadès E. Meeters le Dim 10 Oct - 14:31, édité 6 fois | |
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