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 « I savour hate as much as I crave love » Samara & Adam

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MessageSujet: « I savour hate as much as I crave love » Samara & Adam   « I savour hate as much as I crave love » Samara & Adam Icon_minitimeJeu 14 Oct - 20:45



Samara E. Rockwell & Adam W. Padackles


« I savour hate as much as I crave love » Samara & Adam Cintia-Dicker-cintia-dicker-12048120-100-100« I savour hate as much as I crave love » Samara & Adam Jackson_rathbone58

    Il n'y a pas de miracles,
    et ceci n'est pas une vie miraculeuse...
    Nous marchons à contre courant.





Les journées ici se font longues et sans grand intérêt. Il faut dire que ma vie en elle-même est longue et sans intérêt. Je passe la plupart du temps enfermé dans ce qui est ma nouvelle chambre, si je puis dire, et je faisais déjà pareil auparavant, lorsque j’habitais dans ma petite maison de Newcastle. Donc de passer de chez moi à Scilly n’a pas été un changement radical. Certes, on vous traite comme un misérable morceau de viande avariée, mais ici, j’ai réussi à faire quelques connaissances qui au moins ne peuvent pas me traiter de fou, car nous sommes tous les mêmes. Ce centre est donc le recommencement de ma vie, avec quelques petits éléments supplémentaires, qui peuvent être des adjuvants comme des obstacles. Amanda ne cesse de me dire que je mérite mieux que cela, probablement, mais pour le moment, je dois faire avec ce que j’ai pour le moment jusqu’à ce que je sorte d’ici, ce qui est en vérité peu probable. Pensez-vous vraiment qu’un jour on laissera sortit quelqu’un qui est apparemment atteint d’une double personnalité, c’est faux, et qui a tué son père d’un coup de couteau dans le cœur ? Non, je ne pense pas. Donc je vais devoir m’habituer à cette vie, qui n’est pas trop différente, et je vais devoir réussir un jour ou l’autre à dormir sur cette espèce de matelas crevé qui me fait office de lit.

Aujourd’hui, un élément des plus classiques ici s’était déroulé : une bagarre, pour des broutilles, comme d’habitude. Mais cette fois, j’ai du m’en mêler… On ne touche pas à Blueberry. On doit anéantir Blueberry. Non, on ne touche pas la seule amie que j’ai dans ce centre, aussi étrange soit-elle. Mais bien entendu, il fallait que quelqu’un que je déteste vienne aussi s’en mêler, non, quelqu’un que l’ON déteste Adam, Requiem. Enfin, je devrais plutôt dire Nemesis, car l’appeler comme je viens de le faire nous a valu une chaise dans le visage à Amanda et à moi. Rien de bien fantastique, vu qu’elle venait juste de m’ouvrir l’arcade quelques minutes avant. Si un jour j’en ai l’occasion, je me chargerais d’elle sérieusement et n’hésiterait pas à la faire souffrir. Après cette altercation, j’ai appris qu’on l’avait convoquée alors qu’Amanda et moi avons été enfermé à l’intérieur pendant un bon moment dans notre cellule, après s’être brièvement occupé de ce qu’il venait de nous arriver. Cette infirmerie est bien inutile…

On nous donne des autorisations de sorties, ici. Après quelque temps enfermé dans ma chambre vide et sans sentiments, j’ai pu sortir et on m’a conduit d’office à la bibliothèque pour je ne sais qu’elle raison. Je me sentais seul bien qu’extrêmement surveillé là-bas. Les ouvrages trouvables n’ont rien de bien intéressant et la plupart avait été déchiré pour une raison obscure, ou alors il n’y avait que de la littérature anglaise qui n’intéressait personne vu la poussière que l’on pouvait trouver dessus. Aucun de ces livres n’a vraiment d’intérêt de toute façon. Ils sont forgés d’idées étranges qui créer des mondes qui n’existent pas dans le but de nous faire oublier ce que l’on peut endurer dans la réalité. Amanda m’a dit tout ce qu’elle pensait des livres, des auteurs et même des illustrations que l’on trouve à l’intérieur. Nous en avons d’ailleurs bien rit, mais cela ne m’a pas empêché de prendre quelque chose qui se trouvait à côté de moi. Un ouvrage écrit par un anglais, bien entendu, qu’Amanda m’avait finalement autorisé à lire, non sans me prévenir des risques. Le Roi Lear, écrit par Shakespeare en je ne sais quelle année, et qui exceptionnellement avait encore toute ses pages. Ce n’est même pas intéressant, mais je continue à le lire, me faisant oublier que j’ai l’arcade à moitié ouverte et que j’ai encore mal de la chaise que je me suis prise en plein visage par cette insupportable garce de Nemesis. Je te jure Adam, un jour elle souffrira à son tour, je l’espère… Je pense que dans un cas pareil, n’importe quel malade de Scilly souhaiterait être à l’infirmerie pour être soignés, mais… peu m’importe. Du temps qu’Amanda me soutient, je ne peux rien demander de plus. Le sang coulera peut-être, mais je m’en fous. Je continuerai de sourire et de faire comme si tout va bien. Mais tout va bien, Adam.
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Samara E. Rockwell
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Samara E. Rockwell


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MessageSujet: Re: « I savour hate as much as I crave love » Samara & Adam   « I savour hate as much as I crave love » Samara & Adam Icon_minitimeVen 15 Oct - 10:38

    Inutile de dire que comme toujours, Samara n’avait pas vraiment ressentit son utilité pendant la réunion avec le directeur et la jeune St-John… Mais au moins à présent, elle avait bien cette certitude : Le vieux était une saleté de crouton, ni neutre, ni affecté par la situation, et bien encrassé par la dictature. Au point de pousser Némésis à bout, en la provocant délibérément. Et bien sûr, c’était la meilleure des technique pour se sentir ensuite « obligé » de la foutre en cellule ou six pied sous terre (où sous quelques kilo d’algues…). Samara avait assisté à cet entretient avec son détachement coutumier, mais ce n’était pas pour cette raison qu’elle ne s’était pas forgé une opinion. Elle avait très bien cernée les deux personnages, mais après tout, qu’y pouvait elle ? Comme d’habitude, elle garderait sa neutralité, ce détachement froid qui la caractérisait, et si elle avait à agir dans le futur, et bien se serait à couvert, complètement immergé dans une pseudo innocence construite de toute pièce. Mais à l’heure actuelle, Samara se fichait pas mal de ce qu’il pouvait arriver à l’un ou l’autre des abrutis avec qui elle avait été enfermée dans le bureau. Certes, elle n’avait absolument rien contre St-John, au contraire. Elle l’avait trouvé d’une intelligence et d’une vivacité rare quand on écartait sa folie. Le genre de gamine qui arrive à moucher un ancien… Mais hormis cela, Samara n’éprouvait aucune affection particulière. A vrai dire, ils étaient rares, ceux qui pouvaient prétendre en détenir un peu…

    Après le fameux entretient, la jeune femme avait passée quelques heures assise dans son bureau, à siroter un soda et à « étudier » certains dossiers. Mais étrangement, elle n’en avait épluchée que quelques uns, bien ciblé et souvent du bloc C. Il y avait bien longtemps qu’elle ne s’était pas adonnée à son jeu préféré… Il était temps de se remettre en chasse à présent, surtout que les proies étaient nombreuses à Scilly. Encore fallait il qu’elle feinte le travail bien fait, au moins un tout petit peu. Après avoir reçu deux individus du bloc A, la psychiatre était sortie et avait fermée le cabinet. Elle avait souvent l’impression d’être la seule à exercer, et encore elle ne faisait pas grand-chose ! Les autres profitaient souvent pleinement de leur résidence, des libertés qu’offraient Scilly au détriment des résidents… En remontant les couloirs, quasi-escortée par un gardien, elle passa devant la bibliothèque. Elle savait qu’Ewan pouvait y être, et il y avait un moment qu’elle n’avait pas eu l’occasion de prendre de ses nouvelles. Etrangement, ce dire qu’il pouvait- ne pas aller bien, sans être au courant l’angoissait… D’un geste, elle exprima au gardien pouvoir se débrouiller toute seule, et passa discrètement la tête dans l’encadrure de la porte. Il y avait très peu de monde, quelques résidents du bloc A, un du D, sans doute un du bloc B, bien plus de gardiens… mais pas d’Ewan. Samara s’apprêtait à reprendre sa route qu’elle s’arrêta quelques instants sur celui qu’elle avait reconnut comme étant du bloc B. N’était-ce pas Padackles ? Elle ne l’avait jamais vue qu’en photo, mais sa mémoire ne la trahirait pas alors qu’elle avait eut son dossier en main que quelques heures avant !

    Elle entra donc dans la bibliothèque, et s’avança jusqu’à Adam.

    « Bonjour Adam. »

    Elle s’installa sur une chaise qu’elle avait tirée jusqu’à lui. Puis l’observa avec se regard que les gens trouvait étrangement froid et inquisiteurs. Même si son visage ne reflétait pas grave chose, elle affichait un sourire sobre, presque sans émotion, mais qu’elle aurait pu qualifier d’amical.

    « Nous ne nous connaissons pas encore, je suis Mlle Rockwell, psychiatre. Comment va cette blessure ? »

    Elle n’insista pas sur son identité, ni sur la raison qui l’avait menée jusque là. Après tout il n’avait pas besoin d’en savoir plus et peut être Adam l’avait il déjà croisé. L’important, c’était d’engager une conversation. Même si elle n’en tirait rien de particulier, elle aurait au moins été confronté à un cas très intéressant…

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MessageSujet: Re: « I savour hate as much as I crave love » Samara & Adam   « I savour hate as much as I crave love » Samara & Adam Icon_minitimeVen 15 Oct - 15:35

    La lecture commençait sérieusement à se faire longue et sans grand intérêt. Amanda avait raison, ce genre d’écrit n’a rien de bien intéressant à part que l’on nous montre un monde différent du notre, que l’on essaye de nous forger une vision déformée de ce qu’il s’y passe en réalité. Je crois que finalement, je n’ai même pas vraiment compris ce que je venais de lire, mais il fallait bien trouver un moyen de s’occuper dans cet endroit, et je ne devais pas me faire remarquer encore une fois après la confrontation que j’ai eu avec Nemesis. Ce n’est pas la première, c’est loin d’être la dernière, mais autant les espacer dans le temps, vu que je risque d’être ici pour un bon moment. On s’en sortira… Je n’en suis pas sûr Amanda… Je n’en suis pas sûr du tout. Alors que j’essayais de lire, si je puis dire ça comme ça, mon regard avait tendance à s’enfuir pour regarder les autres personnes présente dans la salle. Il n’y avait personne que nous connaissions vraiment, peut-être de vue car ils sont dans le même bloc que nous, mais aucunes connaissances avec qui nous pourrions parler. Alors je me remis à regarder le livre, sans le lire, mais en essayant de le comprendre. La littérature anglaise et moi, ça fait vraiment deux… La littérature anglaise est principalement fictive, de toute façon. Tu n’en tireras que des leçons de morales idiotes qui ne te serviront jamais vraiment dans la réalité. Ou alors, les seuls livres vraiment utiles ont été détruit à cause de la dictature, pour que la réalité ne soit jamais vraiment connue du monde. Trop compliqué pour moi, tout cela. Je cherche simplement à… m’occuper.

    Même si cet endroit est une bibliothèque, le bruit règne. Personne n’est vraiment intéressé par les livres ici, on nous force simplement à venir pour nous faire croire que l’on cherche à s’occuper de nous. Du moins, c’est ce qu’Amanda m’a fait comprendre. Il faut croire que je suis trop idiot pour le savoir moi-même… Les gardiens, si on peut les appeler comme ça, nous obligent à venir ici, nous occuper, peu importe ce que nous faisons, mais au moins, ils seront rémunérés à la fin de leur mois et ne seront pas obligés de faire des heures supplémentaires avec ceux qu’ils nomment « les fous ». C’est tout à fait ça. Je pense qu’aucun des membres du personnel n’est prêt à venir nous voir ici, et encore moins les hauts-gradés qui prennent soi-disant soin de nous alors qu’ils ne font que nous enfoncer au fond du trou, et ne cherchent pas à nous en faire sortir. Il arrive certaines fois que quelques personnes soient convoquées dans les bureaux, mais ils en ressortent toujours avec une peine assez importante, comme un enfermement d’une bonne semaine dans l’espace d’isolement. Ou alors, certains patients disparaissent pour des raisons obscures. Je n’ai jamais vécu cela, Amanda non plus, et tant mieux… Espérons que cela ne nous arrive jamais.

    Des personnes entraient et sortaient de la salle, la plupart du temps accompagnée. Toutes sont des personnes internées ici, bien entendu. La solitude s’en va.

    « Bonjour Adam. »

    Je me retourne alors, n’affichant pas encore mon sourire. Je regarde la personne tout en gardant mon livre ouvert à la page que j’étais en train de déchiffrer. Cette personne n’a rien d’un patient, mais à tout de quelqu’un de plus important qu’un simple gardien de cellule, tu ne penses pas ?. Si, cela semble évident. Qu’est-ce que cette garce de Nemesis a pu dire ? Probablement des choses pour nous faire descendre plus bas que nous le sommes. Elle me regarde comme si elle me dévisageait. Du moins, c’est l’impression que ces yeux me donnent.
    « Nous ne nous connaissons pas encore, je suis Mlle Rockwell, psychiatre. Comment va cette blessure ? »

    Non, effectivement, Amanda et moi ne la connaissions pas. Suite à ce qu’elle me dit, je passe rapidement ma main au niveau de mon arcade avant de répondre.

    « Je pense que ça devrait aller… ». Et mon sourire habituel fait son apparition.

    Je me demande pourquoi je continue à être souriant avec tout ce qu’il m’arrive. C’est idiot, mais peut-être que ça me permet d’aller mieux, tout simplement. Aller bien ne suffit pas, il faut des réponses pour aller mieux.

    « Vous êtes là à cause de ce qu’il s’est passé, non ? » Question idiote, la réponse semble évidente. Mais je me sens forcé de la poser pour savoir ce que Nemesis a pu dire à propos de nous…
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