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 L'innocence à de multiples facettes (Max&Samara)

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Samara E. Rockwell
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MessageSujet: L'innocence à de multiples facettes (Max&Samara)   L'innocence à de multiples facettes (Max&Samara) Icon_minitimeVen 15 Oct - 11:53

Maximilian & Samara

L’innocent à de multiples facettes,
comme le coupable.



    Maximilian Valentyne. Un nom qu’elle n’avait encore jamais entendu jusque là. Évidemment, Samara ne pouvait connaitre par cœur tout les « cas » et Résidents de Scilly et les citer sur le bout des doigts. Mais dans le dossier encore clos de ce Valentyne, Samara semblait encore plus amorphe et blasée qu’à l’accoutumé. Il y avait à peine une demi-heure, Tom Buckinbale, le Psychiatre en Chef était entré dans son bureau, avait marmonné on ne sait quoi sur une occupation bien plus intéressante que Valentyne, et s’était tiré sans demander son reste. A ce moment là, Samara avait les pieds sur la table, plongé dans un énorme volume d’une encyclopédie quelconques qui en réalité cachait une console de jeu sur laquelle elle planchait depuis une heure… Un muffin à moitié croqué sur la table. Overbooking, vous connaissez cette discipline ? Et bien Samara en était membre, et des plus entrainé. Elle s’était arrêté, impressionné par la rapidité de Tom qui s’était envolé aussi vite qu’il avait franchit la porte. Puis son regard avait été attiré vers la pochette orange négligemment jetée sur le bureau, et dont certaines feuilles dépassaient. Dont une photo, un nom, et un tampon rouge et agressif indiquant le bloc. D. Super ! Après avoir rangée son bureau, Samara avait saisit son téléphone et taper un par un les numéros de tout les autres Psy. Aucuns ne semblait à son bureau, personne à qui refiler le bébé. Et merde !

    Depuis que ce taré de pépère Hemingway avait décrété que tout les Résidents du bloc D devait être reçut pour évaluer leur degrés de rébellion devant le système en place, ils semblaient de plus en plus nombreux. Et personnellement, Samara se fichait bien d’évaluer sur une échelle à la con, leur hiérarchie dans ce mouvement, même si elle n’avait jamais été pour ou contre la dictature. Pas moyen d’être tranquille, et d’étudier des cas rares, où de passer le niveau 9 de ce jeu pourri, mais prenant… En attendant, elle n’avait pas le choix étant donné que le coup de vent qui lui avait filé le dossier n’était autre que son supérieur, l’un des rares qu’elle avait encore.

    Elle ouvrit donc le dossier, tout en grignotant un peu de son muffin. Comme toujours, il avait été soigneusement bâclé. Samara ne pu y lire que son identité, et la raison de son arrestation : « Présence lors d’un mouvement anti-gouvernemental. ». Levant les yeux au ciel, Samara referma le dossier, vérifia que son bureau était en ordre et se leva pour se trainer jusque la salle d’attente. L’endroit était désert, et toujours aussi macabre avec ses murs craquelé et sombre. Alors que les bureaux respiraient le luxe et la douceur, cette salle était l’exact reflet de l’ambiance dans laquelle les Résidents devaient se résoudre à vivre… Quand à Valentyne, il semblait déjà être là. C’était une personne grande, et plutôt bel-homme. C’était déjà ça de gagner. Avec toute la chaleur dont elle était capable (c'est-à-dire pas grand-chose), Samara s’éclaircie la voix avant de déclarer :

    « Monsieur Valentyne ? »


    Puis qu’en il se tourna et qu’elle eut la certitude que c’était bien lui, elle fila tout droit vers son bureau. Une fois installée à sa place, elle attendit l’arrivée du jeune homme avant de lui désigner le fauteuil en face d’elle. Puis elle esquissa un bref sourrire qui se voulait plutôt accueillant (mais qui sans doute était plus flippant qu’autre chose) avant d’ajouter :

    « Il s’agit d’un entretien de routine, comme vous n’avez pas été convoqué depuis votre arrivée. Je suis Samara Rockwell, et donc, votre psychiatre attitrée. »
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MessageSujet: Re: L'innocence à de multiples facettes (Max&Samara)   L'innocence à de multiples facettes (Max&Samara) Icon_minitimeVen 15 Oct - 22:16

Cela faisait maintenant plusieurs mois que Max était devenu un résident involontaire de l'île de Scilly. Si les premiers jours s'étaient avérés quelque peu chaotiques, le jeune homme s'était, comme à son habitude, rapidement adapté à la situation. Sa seule chance, dans son malheur, c'était d'avoir été envoyé dans le bloc D, c'est-à-dire celui où étaient envoyés les détenus considérés comme les moins dangereux.

Bien sûr, certains avaient tenté de le recruter dans leur mouvement ou bien de le briser mais il lui avait suffit de quelques démonstrations de force pour leur faire comprendre qu'il n'était pas intéressé. Rien de bien méchant bien sûr mais un bras ou une jambe cassés peuvent faire des merveilles pour assagir certains fauves...

Cette attitude expliquait la relative tranquillité dont Max jouissait tandis qu'il était assis dans un vieux fauteuil peu reluisant mais en relativement bon état, dans une pièce qui avait dû servir autrefois de bibliothèque mais dont s'étaient visiblement désintéressés les nouveaux occupants des lieux.

C'est donc un livre à la main, qui s'avérait être un vieil exemplaire du Comte de Monte-Cristo que Valentyne entendit son nom résonner dans les hauts parleurs qui garnissaient la quasi-totalité des infrastructures.


- M. Valentyne est demandé au centre de psychologie. Je répète, M. Valentyne est demandé au centre de psychologie.

Laissant échapper un léger soupir de lassitude, le jeune homme se résigna à reposer l'ouvrage sur l'étagère avant de quitter son refuge, refermant précautionneusement la porte derrière lui. Il ne pouvait s'empêcher de comparer sa situation à celle de ce cher Edmond Dantès, même s'il devait reconnaître que sa prison était considérablement plus confortable que le Château d'If.

Hélas, il n'avait pas la chance de jouir du climat méditerranéen puisque son île se situait malheureusement dans la Manche, et n'offrait donc pas le même genre de température. Quitte à se retrouver à mi-chemin entre l'Angleterre et la France, il aurait préféré être plus près de l'hexagone. Il gardait un très bon souvenir de ses séjours à Paris, où les paysages étaient magnifiques et les gens sympathiques...

... tout le contraire des quelques exemples de citoyens britanniques qu'il avait eu la malchance de croiser mais peut-être était-ce parce que cet établissement se spécialisait dans les cas les plus désespérés de la race humaine ?

Laissant de côté ces pensées philosophiques qui ne lui seraient pas d'une grande utilité, il songea qu'il ne s'était pas si mal débrouillé que ça. En effet, les vêtements qu'il portait étaient propres et dépourvus de tâche, ce qui était presque un exploit dans ce lieu où régnaient de manière incohérente une propreté absolue et une crasse persistante... selon les différents endroits où vous vous rendiez.

L'homme d'affaires était pour sa part vêtu d'un pantalon et d'une veste anthracite, ainsi que d'une chemise d'un blanc immaculé, auxquels venait se compléter une cravate bleu nuit. Ses chaussures noires, parfaitement cirées, faisaient un minimum de bruit, le jeune homme ne souhaitant pas laisser percevoir aux autres qu'il était capable de se déplacer silencieusement à volonté.

Arrivant finalement dans la salle d'attente du centre, il n'eut toutefois pas à attendre longtemps puisque la porte du cabinet s'ouvrit et laissa apparaître une jeune femme d'une vingtaine d'années, au physique avantageux et dont la longue chevelure rousse paraissait presque briller sous les pâles rayons solaires qui filtraient par la fenêtre.


« Monsieur Valentyne ? »

- Lui-même, Docteur.

Face au ton légèrement chaleureux de la jeune femme, Max lui avait adressé un sourire avant de lui répondre d'un ton poli et velouté, dépourvu de la moindre trace de sarcasme. Contrairement à la plupart des résidents, Valentyne était respectueux de la gent féminine et avait été élevé dans l'optique que la politesse était un art qui devait être cultivé quotidiennement.

Elle s'était toutefois détournée assez vite avant de retourner dans le bureau, si bien que le jeune homme lui emboîta le pas à une allure tranquille, l'air absolument paisible. Embrassant la pièce du regard, il ne tarda pas à prendre place dans le fauteuil que lui indiquait son interlocutrice, avant de fixer son attention sur elle.


« Il s’agit d’un entretien de routine, comme vous n’avez pas été convoqué depuis votre arrivée. Je suis Samara Rockwell, et donc, votre psychiatre attitrée. »

Esquissant un sourire en réponse à celui que lui avait brièvement adressé la psychiatre, Max prit à son tour la parole d'une voix mesurée.

- Enchanté de faire votre connaissance, Dr Rockwell. J'imagine que vous devez avoir des questions à me poser et j'essaierai par conséquent d'y répondre au mieux de mes capacités.

Tout en fixant les magnifiques yeux bleus de son interlocutrice d'un air tranquille, Valentyne songea qu'une aussi jolie femme ne devait pas se trouver dans un pareil endroit par hasard. Le jeune homme était d'ailleurs assez curieux de la raison qui pouvait pousser une jeune psychiatre à vouloir travailler dans un centre aussi sordide... mais peut-être avait-elle des raisons personnelles d'y être ? Ou bien était-ce qu'elle n'était elle-même pas complètement saine d'esprit ? Après tout, on voyait de tout par les temps qui courent...

... mais cette quête du savoir stimulait son intérêt là où elle aurait dérouté des gens plus conventionnels. Mais après tout, Max n'était pas véritablement quelqu'un que l'on pouvait qualifier de "conventionnel".
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MessageSujet: Re: L'innocence à de multiples facettes (Max&Samara)   L'innocence à de multiples facettes (Max&Samara) Icon_minitimeLun 18 Oct - 8:06

    A peine le jeune homme s’était installé, à peine avait il répondu que Samara s’était mise au travail, à interpréter chaque mots, gestes ou intonations. Et comme toujours, elle n’y faisait plus attention. Certes, c’était un atout dans son métier, mais pas dans sa vie privée… hors, Samara ne pouvait vivre sans décomposer chaque chose et en faire une analyse complète. Valentyne n’échapperait pas à cette règle. Samara s’installa un peu plus confortablement dans son fauteuil, le dos bien calé contre le dossier, les jambes croisées et les yeux rivées sur le jeune homme. De temps en temps, elle jetait un œil sur le dossier… Tellement vide que s’en était affligeant. Cependant, les quelques informations qu’il contenait était des plus intéressantes. Mais pas asser sans doute, pour donner à Samara l’envie de prolonger infiniment l’entretien… De tous les blocs, c’était le D qui avait le moins d’intérêt pour elle. Mais après tout, elle se devait de faire son travail. Ne se détachant pas de son air neutre, presque froid, elle répondit brièvement à Valentyne :

    « Très bien. Ce sera sans doute rapide… Mais appelez moi Samara, laissons un peu tomber cette hiérarchie vous êtes d’accord ? »

    Abattre les distances entre ses patients était primordial, c’était sans doute pour ça qu’elle avait de si bon résultats quand elle s’y mettait réellement. Même si elle n’avait pas l’air très engageante… Certes, être appelé ‘mademoiselle’ ou ‘Docteur’ était sans doute plus convenable. Mais Samara se fichait particulièrement de ce qui pouvait l’être. Etre approprié était le dernier de ses soucis… Surtout à Scilly. Puis elle attrapa un carnet blanc et un crayon qui trainait sur le bureau. Déjà, l’air de rien et tout en fixant un maximum son patient, la jeune femme prenait des notes. ‘Extrêmement courtois, semble jouir d’un charisme certain. Personnalité ambigüe (savoir si aisance et détachement cache tare-vice)’. Sans aucun doute. Rare était les personnes qui étaient tout à faire stable, et encore plus lorsqu’elles affichaient une normalité dans pareil. Comme ce Maximilian par exemple. Qui semblait vif, intelligent, raffiné… Mais à l’écouter parler, à regarder ses yeux et ses expressions, Samara pouvait voir cette fausse note, qui indiquait finalement que non, son côté mystérieux ne cachait pas un cœur d’or… Bien au contraire.

    Après quelques secondes de réflexion à toute vitesse, Samara posa son crayon sur son calepin. Son but n’était malheureusement pas de décortiquer la personnalité du jeune homme jusqu’au fondement de son être. Du moins, pas uniquement. Car même si les dossiers de chaque patients n’étaient que des documents ‘plantes vertes’ dans le centre, et des alibis sur le continent, ils étaient parfois des supports importants pour les Psy comme pour les Médecins de l’Ile. Redressant la tête, elle planta son regard dans celui de Maximilian, comme si elle pouvait y lire à livre ouvert. Puis elle l’interrogea avec cet insupportable détachement qui pouvait rendre fou les Résidents comme les Gardiens à qui elle s’adressait :

    « Il n’y a pas grand-chose sur votre dossier. Mais j’ai crue comprendre que votre enfance n’as pas été des plus ordinaires. Voulez-vous m’en parler un peu ? »

    A vrai dire, il n’y avait de noté que ‘Victime d’un crash, vie dans la jungle. » Un Tarzan… ça elle n’avait jamais eu encore. Tant qu’il ne se mettait pas à hurler… mais ce passé était sans doute le plus important, surtout lorsqu’il s’agissait des Résidents du Bloc D.

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MessageSujet: Re: L'innocence à de multiples facettes (Max&Samara)   L'innocence à de multiples facettes (Max&Samara) Icon_minitimeMar 19 Oct - 12:13

Si Maximilian avait senti le regard acéré de son interlocutrice sur lui, il n'en avait pas paru le moins du monde indisposé, bien au contraire. Lui-même observait chacun de ses gestes avec la plus grande attention, comme s'il cherchait à déchiffrer dans son langage corporel la véritable personnalité du mystérieux Dr. Rockwell.

Lorsqu'il vit celle-ci se mettre à l'aise dans son fauteuil, les jambes croisées, il s'installa à son tour un peu plus confortablement, c'est-à-dire en croisant simplement les jambes et en joignant sereinement les mains. Il ne put d'ailleurs s'empêcher d'être intérieurement amusé par l'air dépité qu'arborait la jeune femme face à son dossier, et plus particulièrement par ce qu'il suspectait comme le peu d'informations qu'il devait contenir à son égard.

Il attendit patiemment qu'elle reprenne la parole, détaillant chaque trait de son visage neutre, et le ton de sa voix tandis qu'elle lui répondait assez vite :


« Très bien. Ce sera sans doute rapide… Mais appelez moi Samara, laissons un peu tomber cette hiérarchie vous êtes d’accord ? »

Valentyne se contenta d'esquisser un léger sourire amusé avant de répondre d'un ton velouté.

- Je ne doute pas de la rapidité de votre système... Samara. Après tout, c'est la première fois que j'assistais à une enquête menant à une incarcération aussi... expéditive. Toutefois, laissez-moi vous retourner la politesse en m'appelant Max.

Max avait suffisamment étudié la psychologie en Amérique pour reconnaître la manœuvre de Samara comme une tactique des plus basiques pour acquérir la confiance d'un patient... mais qui demeurait des plus efficaces, quand le patient en question ignorait l'existence de cette pratique bien sûr.

Il la regarda prendre un carnet blanc et y inscrire quelques notes à l'aide d'un crayon qu'elle avait eu sous la main. Le jeu avait donc déjà commencé... mais l'héritier des Valentyne ne voyait pas d'inconvénient à s'y prêter et il laissa donc les secondes suivantes s'égrainer dans le silence le plus religieux tandis qu'il imaginait les rouages de l'esprit de son interlocutrice tourner à plein régime pour décortiquer la moindre de ses mimiques, de ses expressions faciales à la recherche d'une faille, quelle qu'elle soit.

Là encore, c'était assurément très efficace mais uniquement envers eux qui n'avaient pas, tout comme elle avait dû certainement le faire, travaillé ses expressions, sa stature et ses gestes de manière à en obtenir le contrôle absolu. Au mieux, la jeune femme décèlerait quelque chose d'étrange, voire de discordant mais elle n'aurait aucun indice pertinent sur sa véritable nature.

Celle-ci ne tarda d'ailleurs pas à reposer son crayon avant de reporter son attention sur lui, prenant la parole d'un ton résolument détaché, qui aurait sûrement agacé plus d'une personne mais ne faisait qu'accroître l'intérêt que Max ressentait à son égard.


« Il n’y a pas grand-chose sur votre dossier. Mais j’ai crue comprendre que votre enfance n’as pas été des plus ordinaires. Voulez-vous m’en parler un peu ? »

Évidemment, il fallait commencer par la partie la plus nébuleuse de son histoire... mais là encore, c'était quelque chose qu'il était habitué à gérer. Après tout, la version officielle des faits était absolument irréfutable et jusqu'à preuve du contraire, ce qui ne peut être démontré comme faux ne l'est pas, n'est-ce pas ?

Prenant un air à mi-chemin entre la gêne et l'affectation, si parfaitement mesuré que même les plus grands comédiens s'y seraient trompés, Max prit à son tour la parole d'une voix neutre, laissant entrevoir une très légère note de tristesse.


- C'est vrai qu'elle peut difficilement être qualifiée d'ordinaire. L'avion qui nous transportait, mes parents et moi-même, s'est écrasé dans une jungle en Amérique du Sud et il s'est avéré que je fus le seul survivant du crash... par chance, j'ai été trouvé par un natif, qui s'occupait d'un orphelinat local. J'y suis resté pendant les neuf années qui suivirent.

Il fit ensuite une pause et laissa ensuite vagabonder son regard, comme s'il laissait errer son regard dans le vague mais ses yeux se posèrent en réalité sur le cadre sous verre qui abritait le diplôme de la jeune femme. Max retourna alors son attention sur Samara et reprit la parole d'une voix mesurée.

- Mais rendons plutôt cet échange moins fastidieux pour vous, Samara. J'imagine que vous devez finir par vous lasser d'écouter vos patients vous conter leurs petites péripéties... D'ailleurs, j'avoue être assez intrigué. A en juger par votre savoir-faire, vous êtes assurément compétente mais... une si jeune diplômée de la faculté de Cardiff nommée directement à un poste comme celui de psychiatre adjointe ? Votre oncle doit assurément vous tenir en très grande estime.

C'est le plus naturellement du monde qu'il venait de lui renvoyer la balle. Après tout, ils pouvaient être deux à jouer ce petit jeu et Max ne voyait pas pourquoi il se laisserait si gentiment disséquer l'esprit sans recevoir en retour une compensation de valeur égale à son labeur.

Il ne restait plus qu'à voir la réaction de Samara qui, à n'en pas douter, serait sûrement très intéressante...
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