Bloc A - They say I'm Crazy

Azraël est née à Dublin, en Irlande, où elle a vécu jusqu'à son entrée à Scilly. Sa vie a toujours bien roulé, même si sa soeur cadette Requiem souffrait apparemment de problèmes psychologiques. Elles s'entendaient très bien quand même. Alors qu'elle allait entrer en première année de droit, Azraël s'aperçut que l'état de sa soeur empirait. Elle devenait de plus en plus violente, blessant les gens sans raisons et sans paraître éprouver le moindre remord. Elle sonna alors l'alarme et Requiem fut envoyée voir un psychologue qui conclut que la cadette devait être envoyée au Centre de Scilly. En apprenant ça, Requiem est devenue folle de rage et dans son élan de colère tua sans hésiter ses deux parents. Azraël fut extrêmement choquée et en devint paranoïaque. Toutes deux furent envoyées à Scilly, dans deux blocs différents. Azraël ne sait pas si elle doit s'en prendre à elle-même ou si elle doit reporter la faute sur sa soeur.

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Mary n’a pas toujours vécu en Amérique, puisqu’elle est Ecossaise de naissance et a connu une vie assez mouvementée. Ses parents faisaient partie de la classe très pauvre et vivaient dans un vrai taudis. Mary a même connu la mendicité, autant dire que ce n’est pas une chose qu’elle oubliera de sitôt ! Puis ses parents sont parvenus à prendre le bateau pour la Floride, et par plusieurs tours de passe-passe et de patience, on obtint des papiers et permit de séjour. Elle était promise à un brillant avenir quand elle fut agressée lors du braquage d’une superette. On lui tira dessus par deux fois, mais elle survécut. Pourtant, si son corps s’en remit, son esprit n’y parvint pas… Elle fut atteinte de trouble obsessionnel-compulsif, parfois assez violent. Ses parents la cachèrent longtemps, avant que son état ne s’aggrave et que la médecine n’intervienne enfin… ils ne prirent pas la peine de s’occuper d’elle, et s’en débarrassèrent rapidement sur l’Ile Anglaise à la réputation sombre et sanglante.

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Vivre dans sa propre image… voila le drame de cette jeune et magnifique blonde. Nathalie, fille unique d’un mannequin Française de renommé mondiale, n’eut de cesse pendant l’enfance de devoir cultiver son image, comme le désirait sa maman. Elle était seulement gamine quand on la forçait à se présenter à des concours de beauté… et ce genre d’enfant ne grandit que trop vite, avec des pensées de grande, de femme superficielle, sans encore en être une. Elle ne souhaitait pas décevoir sa mère… Et l’adolescence ne l’épargna pas. Comment être aussi belle que sa mère, que toutes les femmes minces qu’elle pouvait croiser quand elle prenait forme, tout en restant avec le corps potelé de l’enfance ? L’anorexie la dévora des années durant, tourmenté par son image, poussée au pire par sa mère sans jamais trouver l’équilibre. Peu à peu, ne rien garder de sa nourriture devint une nécessité… manger une souffrance. Elle fut un jour si maigre, si faible qu’elle tomba gravement malade. Sa rééducation ne fit jamais tout à fait effet, si bien que Nathalie, malgré l’argent de sa mère, fut enfermée dans la prison Anglaise la pire qui soit.

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Comment décrire une enfance pareille ? Il n’a jamais subi de violence, n’a pas vraiment été malheureux, mais vivait dans la peur que son père ne le supprime… Une explication ? Petit, il s’était retrouvé témoin dans le garage de leur maison, du meurtre de sa baby-sitter. Elle s’était refusé à son père, il l’avait liquidé après un coup de sang… Le petit avait tout vu, son père s’était ensuite rendu compte de sa présence. Pendant des années, l’enfant avait été menacé de mort par son propre père s’il disait quoi que se soit. Puis finalement, il tua de nouveau, et se fit arrêter. Ewan avait alors 14 ans, et demeura chez sa mère jusqu’à sa majorité. Cette même femme qui l’avait abandonné petit, qui ne s’occupa jamais de lui et le désignait comme son fils uniquement pour toucher une sacrée pension ! La dépression lui tomba dessus à cette époque, pour ne plus jamais le quitter. Il tenta toujours de la dissimuler, mais son unique tentative de suicide n’eut pas raison de sa vie. Il fut sauvé, uniquement pour être envoyé à Scilly.

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Le mensonge, c’est comme une drogue. Ca vous coule dans le sang et rend la vie plus colorée, plus savoureuse… Un fait que James n’ignora plus après son premier mensonge. Mythomane ? Et alors ?! Il avait beau avoir une vie parfaite, dans une famille riche et bienveillante, quand l’adolescence arriva, il lui fallut y mettre plus de piquant. C’est alors que les mensonges déferlèrent, plus ou moins grave les uns que les autres. Pour embobiner les filles d’abord, puis pour se rendre intéressant. Si bien qu’il s’inventa une vie, puis une seconde… une multitude de personnages aux vécus différents, tel des cartes qu’il sortaient spontanément selon son interlocuteur. Ce n’était ni par souffrance, ni pas mal-être qu’il mentait, mais par amusement et jeu, si bien que cela devint un besoin intense… ainsi entra il dans la maladie et la dépendance. Il fut pourtant un jour où ses mensonges se croisèrent, et les psy le condamnèrent irrémédiablement à la psychiatrie… Mais s’il ne fut jamais réellement lui, qui est-il en réalité ?

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Loin d’avoir été un enfant gâté, l’enfance de David ne lui permit jamais de poser des bases solides comme un enfant le fait dans une famille normale. La sienne, nichée au cœur du Texas dans un ranch pauvre et quasiment abandonné fut privée de sa garde alors qu’il avait 6 ans. Oh non, on ne lui tapait pas dessus… c’était le contraire, on ne s’en occupait pas le moins du monde. La conséquence de son ballotage de famille d’accueil en foyer le rendit incapable de se lier à quelqu’un. Mais étrangement, alors qu’il aurait dut devenir très autonome et débrouillard, il développa une personnalité dépendante des plus gênante, qui en grandissant ne fit que s’intensifier. Il suivait sans cesse les rares personnes auxquelles il arrivait à s’attacher, changeant d’avis selon le leur… Il fut bientôt considéré comme un fardeau, et repéré par la conseillère d’orientation de son université. Puis on le classa dans la catégorie des malades mentaux… La raison de sa présence à Scilly.

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