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 Le seul remède à la folie, c'est l'innocence des faits (Griffith & Leïlan)

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Calvin M. Griffith

Calvin M. Griffith


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MessageSujet: Le seul remède à la folie, c'est l'innocence des faits (Griffith & Leïlan)   Le seul remède à la folie, c'est l'innocence des faits (Griffith & Leïlan) Icon_minitimeSam 23 Oct - 17:44



    JE SUIS UN CHIEN, UNE BÊTE QU'ON TENTE DE DRESSER ET QU'ON ENFERME DÈS QU'ON EN PERD LE CONTRÔLE. PUIS UN JOUR ON EN A MARRE ET ON LUI INJECTE UNE SALETÉ POUR S'EN DÉBARASSER. PEUT-ÊTRE QU'À FORCE, ILS ME FERONT CETTE FAVEUR. C.M.Griffith


    * Je suis sorti d’isolement il y a quatre jours, après y être resté 3 nuits d’enfer seul avec moi-même. Ils auraient pu avoir la décence de m’y oublier, de me laisser crever après m’avoir donné une surdose de leurs drogues qu’ils prétendent être bénéfique pour nos esprits malades. Mais non. Ils se sont contenter de me laisser m’époumoner jusqu’à ce que je me brise la voix, que j’ai rendu et étalé tout ce que mon estomac pouvait contenir et que je me brise les poings désespérément. Ils savent à quel point cette position est éprouvante pour moi. Ils le savent et ils en prennent un malin plaisir, j’en suis persuadé. Ils cherchent le moment ou je craquerais et qui leurs donnerais quelques jours de paix, sans ma présence pour les faires ch*er. À ma sorti, un infirmier c’était contenter de me bander les mains et les avant bras meurtries suite à ce pénible séjour - Puis on m’avait renvoyé dans ma cellule. Ce n’était pas une situation qui m’était étrangère, au contraire d’ailleurs, c’était toujours la même rengaine et je ne m’y habituerais sans doute jamais. Depuis ma sorti, je m’étais mis en tête de retrouver Leïlan qui était présente lorsque ces brutes m’ont mis la main dessus, à s’acharner sur mon cas. Elle était tout simplement introuvable. Peut-être lui ont-ils servit la même médecine, Non, j’ai plutôt l’impression qu’elle m’évite…*

    Calvin avait passé un sale moment en isolement. Souffrant est un terme plus exact. C’est la panique qui l’envahit lorsqu’il est enfermé dans cette pièce sombre et étroite. Alors imaginé un peu le tableau lorsqu’il y reste pendant 3 nuits. Déjà que Scilly est un enfer pour le pauvre jeune homme, son passage régulier dans cette chambre le détruit à petit feu. Lorsqu’enfin on le délivre de cet appartement défraichit il en sort brisé, humilié et faible. Puis il est des jours, voir des semaines sans prononcer le moindre mot. Déjà qu’il n’était pas un grand bavard! Mais cette fois c’était différent, Griffith était déterminé à aller à la rencontre de la russe qui était présente lorsqu’il avait été confronté à ces souvenirs et qu’une crise éclate. Malheureusement pour lui, il ne l’avait pas aperçue depuis tout ce temps…jusqu’à aujourd’hui. Un des surveillants lui avait balancé tout ces vêtements en dehors de sa cellule, lui ordonnant d’aller faire un tour à la laverie. Ces vêtements empestaient et il n’était pas allé là depuis une éternité. En fait, si personne ne le forçait, il ne s’y serait probablement jamais rendu. Heureusement, on ne supportait pas longtemps son manque d’hygiène. C’est dans un esprit résigné qu’il prit la masse de vêtements sales et s’engouffra dans les couloirs de cette prison. D’un pas lent, un regard fatigué et son éternelle expression abattue par la lourdeur de la vie, il se dirigea vers la destination qu’on lui avait imposée.

    IL N'Y A PAS UN SEUL DÉTERGENT QUI ARRIVERA À DÉCRASSER MA PEINE, À MOINS D'EN INGURGITER SUFFISAMMENT. C.M. Griffith

    Lorsqu’il mit les pieds dans cet endroit qu’il n’avait pas coutume de fréquenter, il jeta ses loques sur le sol et poussa un soupire. Ils étaient peu nombreux à se donner à cette tâche que lui trouvait tant inutile. Griffith n’avait pas pris la peine de poser le regard sur les deux autres personnes présentes dans la salle. Il n’en voyait aucun intérêt. Il se contenta de s’assoir par terre, le dos appuyé contre cette machine au bruit sourd, le regard aussi vide que son esprit.
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Léïlan L. Valingaï

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MessageSujet: Re: Le seul remède à la folie, c'est l'innocence des faits (Griffith & Leïlan)   Le seul remède à la folie, c'est l'innocence des faits (Griffith & Leïlan) Icon_minitimeDim 24 Oct - 18:03

Plus le temps passait, et plus je haïssais cet endroit. J'en avais assez de me réveiller en voyant le plafond si bas de ma cellule, devoir me cacher pour rester seule avec le feu, ne pas pouvoir toucher une seule arme blanche sous peine de me retrouver enfermée en isolement. Les "blessures" occasionnées par mes actes n'entraînaient cependant ps l'enfermement, on m'emmenait jusqu'à l'infirmerie pour me "soigner", même si je n'avais pas mal. Je préférais après tout bien plus voir les traces affectueuses laissées par les couteaux et le feu plutôt que des bandages si blancs que cela en devenait triste. Bien sûr, je les enlevais toujours dès mon départ, mais tout cela suivait un cycle sans fin.

Je me baladais cependant tout à fait sereinement dans les couloirs, en apparence tout du moins. Je ne pouvais réussir à marcher en ces lieux sans rester sur mes gardes, prête à me battre contre ceux qui pouvaient vouloir ma peau. Il y avait des gens dangereux dans ce bloc où je n'aurais pas dû aller, dont les seules limites étaient celles que leur imposaient leur corps. C'était vraiment effrayant parfois, mais je ne montrais plus la crainte qu'ils m'inspiraient : j'en étais devenue blasée, les agressant moi-même pour montrer que je les dominais. Après tout, il ne s'agissait que de bêtes sauvages, qui respectaient juste cette hiérarchie animale.

J'avais cependant cru trouver quelqu'un de sympathique, d'innocent comme moi entre ces murs... Calvin dessinait lors de notre première rencontre, et je l'avais regardé faire avant de tenter d'engager une conversation avec lui. Je croyais en son innocence, lui qui n'avait pas du tout l'air fou malgré les rumeurs. Nous nous entendions plutôt bien même, jusqu'à ce fameux jour...

Nous avions décidé de manger ensemble à la cantine, et des pâtes étaient au programme. Cela aurait pu être un détail, sauf que le plat avait glissé pour se renverser sur les pieds de mon camarade de bloc qui avait piqué... une crise. Ouais, je ne voyais pas comment mieux le qualifier pour tout dire. Cela avait été effrayant, et j'étais restée plantée là, même quelques minutes après son départ de force vers la salle d'isolement. Les rumeurs étaient donc vraies... Il était dangereux, vraiment dangereux, je l'avais vu dans son regard... Ce regard était celui d'un tueur fou, et cela faisait mal de se faire duper ainsi.

Je savais qu'il était sorti de l'isolement depuis un moment, mais j'avais tout fait pour ne pas le croiser. Comment aurais-je pu lui parler, en sachant qu'il m'avait trompé ? Vu sa dangerosité apparente, j'étais sûre que nous finirions par nous battre et, même s'il n'avait rien d'un athlète, il avait tout de même plus de forces que moi. Pour une fois, j'avais ainsi décidé d'aller à la laverie, sûr de ne pas l'y trouver.

Cependant... C'était une erreur bien sûr, une grossière erreur... Je le remarquais dès mon entrée, même si deux autres personnes étaient dans la pièce. Les regardant sortir en jetant un coup d'œil indifférent au jeune homme, je me forçais à ne pas faire de même, affectant de l'ignorer le temps de faire ma lessive. Mettant tous les habits dans la machine, je la mis en route avant de prendre enfin la parole.


Tes affaires puent Cavin, tu ferais mieux de les laver, à moins que tu ne saches pas te servir d'une machine à laver.
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Calvin M. Griffith

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MessageSujet: Re: Le seul remède à la folie, c'est l'innocence des faits (Griffith & Leïlan)   Le seul remède à la folie, c'est l'innocence des faits (Griffith & Leïlan) Icon_minitimeLun 25 Oct - 19:04

*Cette voix, je la reconnaissais, mais le ton cynique qui allait de paire avec ce timbre agréable m’était inconnu. Lorsque mon regard glissa sur la jeune femme, un sourire incertain, timide, pratiquement inexistant, s’accrocha à mes lèvres. En fait, on ne pouvait pas réellement parler d’un sourire. C’était plus un rictus faible qui illuminait un peu mes traits de jeune déprimé. Après tout, je n’avais pas coutume de sourire – j’ignore même si je peux encore le faire véritablement et ce n’est probablement pas à Scilly que je pourrais le découvrir. Si au moins, le bonheur se trouvait dans les cachets qu’ils nous prescrivent, se serait un moindre mal! Quoiqu’il en soit, celle que j’espérais croiser depuis ma sorti de ce calvaire ce présentait tout bonnement à moi. Quel adon! Pourtant, ce n’était pas ainsi que j’imaginais cette rencontre.*

Griffith ne fit pas de remarque sur le commentaire déplaisant de la jeune russe. Il ne cru pas nécessaire de partager sa mauvaise impression sur des mots aussi gratuits. Il se contenta de regarder le tas de vêtements qu’il avait jeté sur le sol, puis de la regarder ensuite, sans une once de malice. Il se redressa en prenant appui sur la machine vrombissante, afin d’être à la même hauteur que Léïlan. Ce soulagement de revoir celle-ci ne perdura pas très longtemps, car il n’était pas assez bête pour ignorer la distance qu’elle tentait de glisser entre eux deux. Sa première réaction fut un subtil mouvement de recul, puis il fronça les sourcils. Quelques choses clochaient, mais rien ne l’empêchant d’agir comme il l’entendait. Il passa donc au-delà de ces détails pour prendre la parole à son tour, sur un ton plus amical que celui emprunter par miss Valingaï.

« Je t’ai cherché quand ils m’ont relâchés… Mais je ne t’ai trouvé nul-part.»

Fini-t-il par avouer, sans aborder la probabilité que Léïlan le fuyait depuis tout ce temps. Ca ne valait pas le coup d’avoir une prise de bec, sans en avoir la certitude. Griffith lui donna donc le bénéfice du doute. Il laissa par la suite planer un silence calculé avant de reprendre la parole.

« Depuis le temps qu’ils cherchaient à me mettre au trou, ils ont fini par trouver un prétexte pour me mener à bout. Tu sais ce que c’est…! Ces brutes n’ont rien d’autre à faire que de nous emmerdé et de faire de nos vies, un cauchemar. »

Dans sa tête, Calvin n’avait rien fait pour mériter d’être séquestré trois jours durant. C’était de l’abus face à une provocation orchestré par le personnel. Comme quoi les responsables de la sécurité n’avaient rien pour se divertir autre que de donner la vie dure à tous ces patients. C’était une victime! Depuis le temps qu’il fréquentait cet établissement, il devenait facile pour eux de connaitre ce qui parvenait à déclencher l’hystérie du jeune Griffith. Comme si il était blanc comme neige. En parlant ainsi, Calvin tentait d’avoir l’approbation de la russe. Elle ne pouvait faire autrement que d’être d’accord avec lui, lui enlevant la responsabilité de ces actes répréhensibles qu’il avait commis l’autre fois, à la cantine. C’est ce qu’il pensait en tout cas. Il la manipulait? Peut-être, mais c’était totalement inconscient. Calvin n’avait pas l’esprit assez tordu pour le faire volontairement. Puis pourquoi le ferait-il, s’il n’avait rien à se reprocher?

Il posa ses yeux azur sur celle qui jouait les indifférentes, attendant une réaction qui saurait le rassurer. Le jeune homme n’était pas confortable vis-à-vis l’attitude de Léïlan et il espérait rétablir les choses avec sa petite et misérable intervention. L’espoir fait vivre dit-on!
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Léïlan L. Valingaï

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MessageSujet: Re: Le seul remède à la folie, c'est l'innocence des faits (Griffith & Leïlan)   Le seul remède à la folie, c'est l'innocence des faits (Griffith & Leïlan) Icon_minitimeSam 30 Oct - 14:36

Ce léger sourire qu'il affichait, si fragile et hésitant, m'apaisa un petit peu, même si je restais méfiante intérieurement. Ne m'avait-il pas mené, même inconsciemment, en bateau depuis mon arrivée ici ? Comment aurais-je donc pu le considérer comme un ami, alors qu'il n'était qu'un manipulateur de plus, un de ceux qui jouaient sur mes tentatives de prouver mon innocence pour attirer ma confiance ?

Heureusement pour moi, cela faisait bien longtemps que je n'offrais plus une totale confiance aux gens, pour ne plus trop souffrir de leur trahison. Oh, bien sûr, la présence d'un minimum d'amitié était suffisant pour cela... Mais cela atténuait le choc en quelque sorte, et on pouvait ainsi penser qu'on s'en était douté. J'avais passé trop de temps à me remettre de trahisons et de blessures pour me permettre la moindre faiblesse, dans ces lieux qui me demandaient que cela.

Je le vis se reculer légèrement tout en fronçant les sourcils, et je compris brutalement qu'il ne comprenait pas ma réaction. Quelle ironie, lorsqu'on savait qu'il était fou... Sa folie le poussait-il à ignorer ce qu'il avait fait, au profit de ce qu'il souhaitait ?


« Je t’ai cherché quand ils m’ont relâchés… Mais je ne t’ai trouvé nul-part.»

Tu ne penses pas que cela puisse être volontaire peut-être ? Si je ne t'évitais pas, on se serait revu dès ta sortie quasiment.

Un rire sans joie s'éleva de mes lèvres pour remplir la laverie où nous étions désormais seuls, presque en tête à tête. Le silence qui suivit était simplement brisé par les machines à laver qui tournaient, mais cela ne me dérangeait pas. J'aimais le silence qui était bien plus apte à nous apprendre de choses que le babillage.

« Depuis le temps qu’ils cherchaient à me mettre au trou, ils ont fini par trouver un prétexte pour me mener à bout. Tu sais ce que c’est…! Ces brutes n’ont rien d’autre à faire que de nous emmerdé et de faire de nos vies, un cauchemar. »

Ce n'était pas un prétexte. Tu es fou Calvin, là est la vérité.

J'avais peut-être été dure et trop franche avec lui : on ne savait pas comment pouvait réagir un fou de sa trempe après tout... Pourtant, là était mon caractère, et je n'avais pas envie d'en changer pour ménager les susceptibilités de chacun. Si je n'avais pas vu cette crise quasiment hystérique, je n'aurais jamais deviné les troubles psychiques qu'il possédait après tout. Il était bon acteur, ou se considérait comme totalement innocent, mais j'avais entendu les autres. Il était ici pour avoir tué de trop nombreux coups de couteau un homme et le déclarait encore en vie... J'avais été au première loge de sa folie, et j'aurais pu le payer au prix fort, ce qui n'avait heureusement pas été le cas.

Lui tournant le dos le temps de surveiller un paramètre de la machine où j'avais mis mes affaires, je repris enfin la parole, la voix aussi frigorifique qu'un glaçon.


Je n'apprécie guère que l'on me prenne pour une naïve imbécile Calvin. Tu le savais, et tu l'as pourtant fait. Je ne vois pas pourquoi tu resterais mon ami.
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